L’heure est venue de protéger par la loi l’autonomie des organismes communautaires

L’heure est venue de protéger par la loi l’autonomie des organismes communautaires

Publiée le 9 / 9 / 2024


Des préjugés tenaces entravent la capacité des organismes communautaires autonomes de fonctionner sainement, et leur autonomie est mise à l’épreuve par des ingérences politiques croissantes. Pourtant, ces acteurs de premier plan dans notre bien-être collectif jouent un rôle vital en soutenant les plus vulnérables et en comblant les lacunes criantes des politiques publiques.

On entend parler de manque de professionnalisme, d’inefficacité, d’incompétence du personnel ou des bénévoles, de mauvaise gouvernance. En réalité, les réussites et les innovations foisonnent dans ce secteur qui, malgré les défis, réussit à garder le cap sur la solidarité et la justice sociale avec des moyens limités. Leurs conseils d’administration, loin d’être des coquilles vides, sont des laboratoires de démocratie participative et d’émancipation citoyenne. Leurs employés, malgré des salaires dérisoires, sont investis dans l’amélioration des conditions de vie de nos concitoyens et concitoyennes.

Ce milieu essentiel fait cependant encore l’objet d’opinions préconçues et déconnectées de ce qui se passe véritablement sur le terrain. Et il s’agit plus que de simple médisance: ces préjugés ont une portée néfaste bien tangible sur les organismes, et ce sont les personnes qu’ils soutiennent qui en payent le prix.

C’est le cas, par exemple, de l’organisme Point de Rue, qui œuvre à Trois-Rivières pour les personnes en situation de rupture sociale: il s’est vu imposer un bâillon par le CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec, qui a conditionné son financement à un contrôle de ses communications.

Pour lire l’article complet publié dans Le Devoir le 9 septembre 2024, cliquez ici.

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